Latinistes au Louvre

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parcours de visite "l'Antiquité rêvée...", 3èmes et lycéens

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Exposition temporaire au musée du Louvre

L'antiquité rêvée au XVIIIème siècle, résistances et innovations

Visite du 11 février 2011

Les élèves de 3ème guident les latinistes du lycée...

introduction:

- Persée assis, antique restauré par Lambert-Sigisbert Adam

 

- L’enlèvement d'Europe, François Boucher,1747

 

La Font de Sainte Yenne: « C'est M. Boucher... [qui] a énervé les progrès de notre école par son fard séduisant, par la teinte de ses chairs qui ne sont point celles de la nature, étant presque toutes couleur de roses et de violettes »1753



I le renouveau du goût pour l'antique

1. Le buste à l'antique, (présenté par Anaëlle)

 

- DANIEL FINCH , deuxième comte de Nottingham et septième comte de Winchilsea(1647-1730),John Michael Rysbrack, 1723 env.

Buste en marbre récent sur piédouche.

Représenté en César ; fibule, draperie, glabre, avec une fibule mais il n'est pas torse nu comme les suivants.

Richardson:« Nulle nation sous le ciel ne ressemble autant que nous aux anciens Grecs et Romains. Il y a chez nous un port altier, une élévation de pensée, une grandeur dans le goût, un amour de la liberté et une droiture que nous héritons de nos ancêtres, et qui nous appartiennent au titre d'anglais »(1722)

 

- Philippe von Stosch (1691-1757), Edme Bouchardon au 1727 env.

Il est, comme Trajan, représenté torse nu, avec une draperie, retenue par une fibule, mais cette fois gravée d'une chouette, symbole de Minerve, car Stosch l'avait choisi pour lui comme un emblème personnel.

Il est donc vêtu comme sur le buste de Trajan,qui porte une fibule, mais sans la chouette gravée dessus.

 

- L'EMPEREUR TRAJAN (53-117)réalisé au IIème siècle après J.C.

 

Trajan est représenté torse nu, avec une draperie retenue par une fibule.

La peau est très travaillée, car extrêmement polie, ce qui contraste avec la draperie, dont les plis sont très finement creusés.

2. L’inspiration double « antique » et « imitation de la nature » (présenté par Alexandre)

 

- L'Amour taillant son arc dans la massue d'Hercule,Edme Bouchardon 1750

Statue de marbre

hauteur: 1,73 m

largeur: 0,75 m

profondeur: 0,75 m

Fait en 1750

Commandée par le directeur des bâtiments du roi, Philibert Orry, pour compenser la destruction d'une statue en marbre de Louis XIV

 

Elle est d'abord exposée dans la galerie d'Hercule (Louvre) où elle est critiquée et envoyée au château de Choisy. Elle fut finalement exposée dans les jardin du château de Versailles, au centre du temple de l'Amour. (aujourd'hui, on peut en admirer une copie!); l'originale est aujourd'hui dans le musée du Louvre.

 

Elle est inspirée par « l'Amour tendant son arc » qui est la réplique romaine datant de l'antiquité d'une œuvre grecque datant du IVeme siècle avant JC. On y voit Cupidon sortant de l'adolescence avec un physique d'homme, très musclé. Mais Bouchardon s'inspire aussi d'un modèle vivant :un jeune homme, venant de la rue, posant nu dont qu'il a réalisé des dessins / « sanguine » ( inspiration selon le modèle vivant ).

 

Il a très souvent été critiqué pour avoir représenté Cupidon comme un homme normal, un vulgaire. Les critiques s'accentuent face aux détails de l'œuvre:

Sur la sculpture on voit les écorces de la massue d'Hercule. Représenter une divinité entrain de travailler comme un vulgaire menuisier était perçu comme une marque d'irrespect.

 

La massue se métamorphose en l'arc de Cupidon, l'arme de la force devenant l'arme de l'amour. L'amour triomphant de la force, Hercule et ses armes.

 

Technique:

Bouchardon a pris un gros risque en sculptant les ailes de Cupidon : elles se détachent les unes des autres, créant un effet de légèreté et de transparence, mais risquant à tout moment de casser! Sur la sculpture on voit un visage d'humain et non un visage idéaliste tout comme le corps qui n'est pas sur-musclé.

3. Débats et expérimentation (2ème tiers du XVIIIème siècle)

 

- Séance d'après modèle dans une académie,

Charles Joseph Natoire, 1745

 

(présenté par Lucas)

Charles-Joseph Natoire travaillait d'après des modèles vivants nus. Il a peint ce tableau en 1745. Sa hauteur est de 513 cm et d longueur 330.

Cette œuvre représente une académie où des peintres peignent des modèles vivant nu dont l'atmosphère est très détendu.

Il existe de ce dessin une version plus finie à Londres.

Dans cette académie on y voit un énorme désordre où posent des personnes nu, des étudiants et un professeur mais il y a que des hommes. En 1663, les tableau sont de façons géométriques, dont la perspective est respectée et l'anatomie aussi car ce n'était pas le cas avant. Les peintres s'inspirent de l'étude antique et s'inspirent aussi de modèles vivants. Cette académie est rêvée pour tous les peintres parce qu'elle y trouve beaucoup d'étudiant peintres qui étaient payés pour peindre des œuvres pour le Roi. Tous les étudiants peignent d'après des modèles vivants. Cette académie a un splendide décor où s'y trouve beaucoup de tableaux comme le buste de Louis XVI de Bernin à Versailles qui domine la scène et qui rappelle la protection royale accordée à la peinture et à la sculpture. On y trouve aussi Hercule Farmèse, Le Laocoon, la Vénus Médicis et le Gladiateur Borghèse.

 

fil rouge: L'éducation d'Achille, Pompeo Batoni, 1746

 

- Anacréon arrachant une plume des ailes de l'amour, Pajou 1750 env.

 

- Mercure attachant ses talonnières , Pigalle1741 (présenté par Matthieu)

Afin de rentrer dans l'Académie de France, Pigalle doit fabriquer une sculpture. Il fabrique alors un Mercure en marbre. Accepté par l'école, il devient sculpteur du roi, ce qui lui permet d'exposer dans le Salon. Un an après, il fabrique un autre Mercure, le même apparemment que le précédent, mais en plâtre et avec un pendant.

La sculpture, si bien réalisée, n'apporte aucune remarque négative venant des critiques. Ceux-ci disent même que cette sculpture fait penser à la jeunesse éternelle des dieux et aussi à une antiquité parfaite. Elles rajoutent que c'est la plus belle sortie de l'École de France.

Cette sculpture montre Mercure attachant ses talonnières dans le but de délivrer un message aux hommes: retrouver et donner Psyché à Vénus (cf fin de l'expo). Le dieu est représenté les deux mains attachant une talonnière au pied gauche, le pied droit à moitié levé. Le mythe est raconté dans un livre: l'âne d'or ou les métamorphoses, Apulée.

 

- Pygmalion au pied de sa statue, à l'instant où elle s'anime , Falconet 1761 (présenté par Matthieu)

 Le sujet est ici tiré des métamorphoses d'Ovide. Pygmalion est ici représenté aux côtés des sa statue au moment où elle s'anime. Pygmalion est chaste et célibataire. Il vit sur une île dédié a Vénus. Il fait une statue et en tombe amoureux, alors il prie Vénus de trouver une femme qui lui ressemble. Vénus est représentée par son fils, Cupidon qui se tient derrière la statue. Vénus exauce la prière de Pygmalion et transforme la statue en réelle femme.

 Dans cette sculpture on peut découvrir une sensibilité et une ingéniosité étonnante. En effet, l'artiste a choisi de tout faire dans le même bloc de marbre, ce qui lui a compliqué la tâche car il fallait qu'il fasse la différence entre plusieurs peaux: la «peau» de la statue, la peau de la femme, la peau de l'Amour et la peau de Pygmalion.

 Pour différencier la femme de la statue, l'artiste montre les parties du corps qui deviennent vivantes. Ainsi, les jambes écartés montrent la partie vivante de la statue tandis que ses cuises collées entre elles montrent le corps encore inerte de la femme.



4. Volonté de recréer les grandes œuvres de l'Antiquité: retrouver le décor antique(présenté par Marianne)

- Le port de Rome orné de différents monuments d'architecture antique et moderne, Hubert Robert

- L'intérieur du Panthéon, Giovanni Paolo Pannini, 1734-1740 env.

 

- La marchande à la toilette dite la marchande d'amours, Joseph-Marie Vien 1763

 

 

5.Représenter l'histoire antique: L'exemplum virtutis à l'honneur

(présenté par Jordan)

- La Mort de Méléagre, IIème siècle

 

- Le testament d'Eudamidas,Nicolas Poussin, XVIIème siècle

 

 

 

- L'empereur Sévère reprochant à Caracalla son fils

d'avoir voulu l'assassiner, Greuze, 1769

 

 

 

II Résistances

1. Néobaroque

- Neptune calmant la tempête accompagné d'un Triton, Adam 1743

- Neptune, Augustin Pajou 1767 (présenté par Matthieu)

Pajou s'inspire d'Adam, qui s'est lui même inspiré du Bernin pour sa statue de «Neptune calmant la tempête accompagné d'un Triton». Sauf que Pajou, contrairement aux deux autres, ne représente pas le Triton mais ajoute une tête de chien, qui est en fait la proue d'un navire, alors que d'habitude, les proues sont symbolisées par des sirènes etc, de plus à première vue, cette tête de chien n'a a priori rien à faire dans l'œuvre,ce qui le démarque dans l'antiquité rêvée et non plus dans l'antiquité.

Le Neptune de Pajou a une figure moins agitée et un drapé beaucoup moins «chiffon».Ce drapé marque le contraste entre la mer agitée et les plages lisses, le drapé est marqué par l'artiste.

Ce drapé est aussi a l'opposé du goût grec et est plus du goût des gens d'époque

 

NB: différence des titres

évolution d'un même thème

- Le grand prètre Corésus se sacrifie pour sauver Callirhoé,

Jean-Honoré Fragonard, 1765 (présenté par Jordan)

 

 

2. Néomaniérisme (présenté par Marianne)

 - Vénus réprimandant l'Amour, Joseph Nollekens, 1778

- Vénus châtiant l' Amour, Giovanni Francesco Susini, 1639

(texte 1ère version) Ces deux œuvres représentent Vénus punissant l'Amour. Sur la première œuvre ( Vénus réprimandant l'Amour) on voit Vénus qui regarde son fils d'un air méchant. Nous pouvons imaginé qu'elle avait le doigt levé. Elle le menace de lui confisquer sa flèche.

Sur la deuxième œuvre ( Vénus châtiant l'Amour), l'Amour est accroché à un arbre et Vénus lève la main et le doigt et s'apprête à fouetter son fils avec un bouquet de fleurs qu'elle tient dans l'autre main.

 

L'on peut voir que ces œuvres appartiennent au néo maniérisme grâce à leurs coiffures, boucles et mèches torsadées qui n'ont rien à voir avec l'antique mais rappelle le maniérisme à l'antique.

fil rouge: Thétis confiant l'éducation d'Achille à Chiron, Pompeo Batoni, 1746

 

3, Le sublime

- La chute d'un Titan, Thomas Banks, 1786

    Cette sculpture représente un Titan en train de tomber, retenant une pierre qui risque de l'écraser.

    Le titan a cette position quelque peu étrange, car l'artiste s'est posé une contrainte : placer 5 points au hasard sur une feuille : deux pour les bras, deux pour les jambes, et un dernier point pour la tête.

    A première vu, l'homme représenter ne ressemble en aucun point à un titan, si ce n'est sa musculature impressionnante. On voit donc que c'est un titan car, on voit un satyre et deux chèvres sculptés en minuscule au pied de la montagne, ce qui nous donne une idée de la taille du Titan.

 

- Le cauchemar, Johann Heinrich Füssli 1782

 (présenté par Alexandre et Anaëlle)

Huile sur toile

hauteur: 1,02 m

largeur: 1,27 m

Fait en 1782

De nos jours, cette œuvre est surement l'une des plus étudiée de la période « romantique » ou « préromantique » dans l'art européen. On la présente comme l'une de ses emblèmes. Elle est aujourd'hui exposée au Goethemuseum, à Francfort. Füssli en a peint plusieurs suite au succès de la première, il en reste aujourd'hui 3 qui ont survécu.

 

On y voit un jeune femme étendue sur un lit muni d'une robe blanche qui fait allusion à un drapé (ref antiquité). Il y a aussi un petit diable accroupi ( incube ) pesamment sur le corps endormi ou évanoui de la femme. Ce qui montre bien qu'il lui provoque des cauchemars. La jeune femme est allongée sur le dos car à cette époque cette position était le signe des rêves agités. Elle est allongée en position horizontale, tête et bras tombant à la verticale comme le petit diable, lui dressé en position verticale. On peut aussi observer un cheval de couleur sombre aux yeux blancs. Il a l'air complètement shooté !!

 

Les couleur dominantes sont les couleurs sombres. Le rouge des tentures et le blanc du corps ressortent plus particulièrement (univers nocturne).

 

III le néoclassisme

1. le triomphe de Mars (présenté par Quentin)

- Projet pour un fort, Étienne Louis Boullée, milieu du XVIII siècle

    réalisé au milieu du XVIII siècle par Étienne Louis Boullée .

    Ce tableau mesure 60 cm sur 31,8 cm .

    Ce dessin représente un fort imaginaire a la structure complètement fantaisiste .

    Ce tableau est complètement irréalisable en grandeur nature mais il représente la force militaire par la présence de canons , l'amoncellement de boulets de canons, les meurtrières ,les créneaux et le bouclier d'Achille bloquant l'entrée c'est pour cela qu'il est présent dans la partie « l'art martial » dans l'exposition.

2. Le grand homme (présenté par Lucas)

 

Voltaire, lettre à Thiriot, 15 juill. 1735) « vous savez que chez moi les grands hommes vont les premiers et les héros les derniers. J'appelle grands hommes tous ceux qui ont excellé dans l'utile et l'agréable. Les saccageurs de provinces ne sont que les héros. »

 

- Un cénotaphe à Newton, Étienne Louis Boullée 1784

Ce tableau a été peint par Étienne Louis Boullée en 1784. Ce tableau mesure 400cm de hauteur et 646cm de large. Isaac Newton fait partie des savants de l'Europe des Lumières.

Ce bâtiment est un tombeau et rend hommage au savant anglais Newton qui se tient sur deux étages. Ce tableau est placé dans la partie de l'exposition consacrée au grand homme.

Au centre du tableau, on voit une demi-sphère qui semble former un globe grâce à une disposition de deux rampes légèrement inclinées, entourées de lions antiques.

L'aspect de l'architecture est rare. Vue de l'extérieur, ce bâtiment donne l'aspect d'un soleil. Le peintre s 'est inspiré au XVIII siècle des deux grand mausolées antiques de Rome, celui d'auguste et surtout celui d'Hadrien qui lui est aussi circulaire. Cette sphère est une forme éternelle est à la fois pure et généreuse, elle est le symbole de rêves d'enfant et de toute-puissance.

3.L'apologie de la Vertu

- Serment des Horaces, entre les mains de leur père, Jacques Louis David 1785 (présenté par Quentin)

œuvre néo classique

1785 de Jacques Louis David

H:3,3m L:4,25m

En suivant la lumière venant de la gauche du tableau nos yeux se posent d'abord sur les Horaces tendant le bras vers leur épées que tient leur père ils ne forment alors qu'un pour leur patrie, d'ailleurs leurs ombres n'en forment plus qu'une. Puis en continuant la trajectoire de la lumière on arrive sur Camille, la femme en toge blanche , elle est éplorée car elle est mariée a un Curiace donc quelque soit le résultat du combat, une nouvelle tragique viendra bouleverser sa vie.

Le coté droit du tableau est en majorité emplie de lignes droites, grâce aux corps des Horaces et de leur père il contraste alors avec le coté droit du tableau emplit de courbes ,où les femmes sont recroquevillées et « tordues ».


Lorsque David a peint ce tableau son but était surtout de s'éloigner de l'histoire originel des Horaces et des Curiaces car ce moment n'est mentionné ni dans l'histoire de Tite-Live, ni dans la pièce tragique de Corneille.

David recrée alors un moment de l'histoire à sa manière.

 

- Pénélope défaisant son ouvrage, Joseph Wright, 1780 env. (présenté par Quentin)

œuvre néo-classique

Réalisé dans les années 1780 par Joseph Wright /Wright of Derby

cette huile sur toile fait 1,05 m sur 1,31 m

Cet œuvre est une des plus réussie de Joseph Wright

Elle est apparue une seule fois a Londres en 1785 lors d'une exposition qui a eu un franc succès.

Dans l'Odyssée , Pénélope a promis à ses prétendants qu'elle ne se retrouverait pas un nouvel amant avant qu'elle n'aie terminé cette tapisserie.

Mais chaque soir, car elle espère encore le retour de son mari, elle défait la tapisserie afin de repousser l'échéance. Et ce tableau représente le moment précis ou elle « détruit »son ouvrage .Alors qu'elle regarde Télémaque d'un regard chargé d'espoir et de peine,son fils est alors endormi et a un caractère tranquille qui représente l'insouciance de l'enfance. Pénélope et Télémaque ressorte sur le tableau car ils sont très fortement éclairés et devant des lignes verticales très présentes.

On peut aussi voir le chien qui a reconnu son maitre Ulysse lorsque ce dernier est revenu à Ithaque.

 

- Diogène, Jacques-François Saly et Augustin Pajou 1746-1779

    •  

4. Le corps magnifié (présenté par Anaëlle)

 

fil rouge: L'éducation d'Achille par le centaure Chiron, Jean-Baptiste Regnault, 1782

 

- Psyché, Antonio Canova, 1789

Cette sculpture représente Psyché, tenant un papillon dans ses mains. Le voile qui la recouvre a un effet de « transparence », car le corps est mis en avant. Psyché tien un papillon dans sa main, car Psyché en grec signifie âme. On peut donc en déduire qu'elle a son âme au creux de ses mains, c'est pour ça qu'elle la prend avec une telle délicatesse.

Spécificité du corps : Sur cette sculpture, Psyché n'est pas très développé, elle n'a pas de poitrine, comme si elle sortait à peine de l'enfance.

 

 

- Amour et Psyché sous la charmille nuptiale, Hugh Douglas Hamilton, 1800 env.

Sur ce tableau, on peut voir Amour et Psyché s'enlaçant sous des arbres. Amour a des ailes d'oiseaux, alors que Psyché a des ailes de papillons. (cf Psyché). Cette scène représente leurs « retrouvailles » (cf le mythe). Psyché est recouverte d'une voile alors qu'Amour est nu. Ils sont sous une sorte de tente. Derrière Psyché, on peut voir un papillon, ce qui peut signifier que son âme est toujours présente.

Spécificité du corps : Sur cette toile, Psyché a un corps un peu développé, avec des formes, contrairement au premier tableau.

Ce tableau est une huile sur toile.

 

- Psyché abandonnée, Jacques Louis David

    • Ce tableau représente Pysché, abandonnée par Cupidon. Celle-ci ne le rencontrait que nuitamment, et n'avait pas le droit de voir son visage. Une nuit, elle prit une lampe à huile pour le contempler mais versa sans faire exprès une goutte d'huile sur le visage de Cupidon endormi. Il se réveilla, furieux qu'elle l'ait trahi, il décidât de l'abandonner. On peut la voir assise, nue, les mains croisées et le regard au loin, un peu apeuré.

      La Fontaine, Les Amours de Psyché et Cupidon, 1668 : « La pauvre épouse se trouva seule sur le rocher, demi-morte, pâle, tremblante et tellement possédée de son excessive douleur, qu'elle demeura longtemps les yeux attachés à terre sans se connaître et sans prendre garde qu'elle était nue »

  • Derrière elle se trouve la mer.

    Sur cette peinture, elle a un corps de femme épanouie, avec des rondeurs et des formes.

    Cette œuvre est une huile sur toile, peinte par Jacques Louis David.

 

« De même qu'en son fond la mer demeure toujours calme, si furieuse qu'en soit la surface, de même l'expression des effigies grecques, quelle que soit la passion qui les agite, fait paraître une âme grande et toujours égale. » Johann Joachim Winckelmann,1755

Fil rouge: Revenez sur vos pas et observez attentivement ces trois œuvres. Elles traitent du même thème de trois façons différentes.

Observez les points communs et les différences.

Présentez par écrit une analyse de ces œuvres en justifiant leur placement au sein de ces différentes sections.

Mise à jour le Lundi, 13 Juin 2011 20:05  

Le collège Albert Camus de Gargenville est, cette année, partenaire du musée du Louvre.

L'option Latin est fortement engagée dans ce projet qui s'inscrit à la fois dans les programmes de langues et cultures de l'Antiquité et dans l'enseignement d'histoire des arts.

Au fil de ce site, les élèves vous présenteront les oeuvres qu'ils auront observées et étudiées. Vous pourrez ainsi partager notre aventure et réaliser vos propres parcours de visite.


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