Latinistes au Louvre

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Le feu, Augustin Pajou,

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Le mythe

Proserpine est une divinité romaine équivalente à Perséphone dans la mythologie grecque Elle est la fille de Cérès avec Jupiter. La mythologie raconte qu'elle a été enlevée par Pluton, lequel en suite l'a épousé. Un accord aurait été conclu avec celui-ci afin qu'elle puisse retourner avec sa famille à certaines périodes de l'année. Ainsi, elle passe six mois aux Enfers (qui sont donc l'hiver et l'automne) puis six mois avec sa mère (l'été et le printemps). Cet épisode est relaté par Claudien dans le rapt de Proserpine, IVème siècle (et dans les Métamorphoses d'Ovide, Ier siècle).

L'oeuvre:

Augustin Pajou est né le 19 septembre 1730, fils d'un sculpteur-menuisier, il a grandit a Paris dans le quartier Faubourg Saint-Antoine. Plus tard il devient l'élève du sculpteur Jean-Batiste Lemoyne.

A son entrée à l'académie de France à Rome, le roi lui offre son aide financière. Augustin Pajou créa le feu en 1765 et l'acheva en 1770.

Le feu d'Augustin Pajou est une sculpture qui représente Pluton et Proserpine au moment de son enlèvement. Cette sculpture date du XVIIIe siècle qui est fait entièrement de plâtre peint. Cette sculpture est entreposée au Louvre dans la salle 27. Cette sculpture a été réalisée par un français. Elle est en relief. Elle en de forme de demi-cercle,la position des chevaux font un effet de mouvement en voulant rentrer dans les Enfers (le feu). Sur cette sculpture les personnages ont des positions différentes. Le premier personnage (nous pensons que c'est Cérès) ne présente aucune sensation de mouvement mais c'est d' elle que part la ligne verticale. Pluton incarne la ligne oblique. Proserpine renvoie à une deuxième ligne oblique . La ligne de Pluton fait référence à un arc ascendant et la ligne de Proserpine à un arc descendant.

Nos impressions

Vladimir : Quand j'ai vu l'œuvre, je l'ai trouvée immense car quand je la voyais sur image je l'a croyais beaucoup plus petite et je la trouve vraiment magnifique mais dommage qu'il y ait un petit bout cassé et j'ai trouvé le mouvement descendant très réaliste.

Thomas: j'avoue que j'imaginais l'œuvre plus petite et moins imposante. Cela m'a fait plaisir de la voir en vrai. La chose que l'on sentait en la voyant c'est la sensation de relief du mouvement descendant est très réaliste.

Mise à jour le Dimanche, 12 Décembre 2010 22:51  

Le collège Albert Camus de Gargenville est, cette année, partenaire du musée du Louvre.

L'option Latin est fortement engagée dans ce projet qui s'inscrit à la fois dans les programmes de langues et cultures de l'Antiquité et dans l'enseignement d'histoire des arts.

Au fil de ce site, les élèves vous présenteront les oeuvres qu'ils auront observées et étudiées. Vous pourrez ainsi partager notre aventure et réaliser vos propres parcours de visite.


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